Kulmbach 2019 : le best of... selon me and myself

Nous y voici, aux tout meilleurs selon moi de cette édition 2019. Ils ont été nombreux d’ailleurs, chacun dans son style. Pour chacun, mon œil se pose sur des qualités différentes, invalidant, s’il en était besoin, l’idée qu’il n’y aurait qu’une façon de peindre des plats. Il y a sans doute des constantes (les volumes, la lumière), mais à l’évidence plusieurs manières. Entre tous ces styles, faites votre choix : ou pas d’ailleurs. On peut tous les apprécier tour à tour, au gré de ce qu’on va y chercher.
Navré de ne pas pouvoir en dire plus, pour l'instant, sur leurs auteurs : l'organisation du concours est sympathique et efficace ; mais je n'ai pas été capable de mettre des noms sur les peintres exposés, à l'exception de ceux dont le style est déjà parfaitement reconnaissable. Voilà une piste d'amélioration dans mes prochaines recherches !

Le premier que je propose réalise de superbes clairs-obscurs sur deux séries.
Observez les jeux de lumière, tout particulièrement sur le cavalier dont le peintre écarte la jambe du flanc de sa monture par une lumière qui est un véritable coup de génie. Au passage, remarquez comment il travaille les textures pour les robes de ses chevaux. Les détails deviennent presque anecdotique.

Ces séries médiévales sont également très à mon goût, en tirant leur qualité cette fois de leur propreté impeccable. Certes, les effets de lumière sont moins marqué et la facture plus naïve : hormis les ombres locales, on obtient une peinture plus « plate ». Mais quelle précision dans l’exécution, pour une peinture au final pleine de charme.

On retrouve la même précision dans cette autre série historique centrée sur le roi Henry VIII. L’ensemble, pourtant très sommairement présenté, était très évocateur et attirait irrémédiablement le regard. Désolé pour le flou de certaines photos : les conditions de prise de vue lors des expositions n'est pas toujours optimal.

Pour terminer, ces trois pièces auront été l’un de mes souvenirs les plus vifs des pièces vues au concours, à la bourse, comme dans le hall réservé aux associations (hormis peut-être le stand éphémère tenu par Andreas Reiner ; j’y reviendrai dans un portrait qui lui sera consacré). Tout y est cette fois réuni : une lumière très subtilement et justement rendue, des détails qui rehaussent discrètement les pièces et des choix de teintes passées très harmonieuses, pour un résultat final tout à fait unique.
Regardez cet équilibre, que la photo macro n'arrive pas à gâcher alors que souvent, elle rend mal hommage aux qualités des pièces.
Ces trois cavaliers constituent mon coup de cœur final pour l’édition 2019 de Kulmbach.